L’art de s’égarer ou l’image du bonheur

Cinéma performatif de Marie Losier et la galerie du cartable

Oeuvre commune. Triennale de Vendôme, 2015

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Affiche de cinéma de la performance filmique Madonna & Luther, réalisée par la Galerie du Cartable et Marie Losier. Mai 2015

Du cirque au cinéma forain

Œuvre commune de Marie Losier et de la galerie du cartable (Fabrice Cotinat, David Legrand et d’Henrique Martins-Duarte). L’art de s’égarer où l’image du bonheur est avant tout une collaboration entre ces artistes qui se connaissent et s’estiment depuis longtemps sans jamais avoir eu l’occasion de produire ensemble une situation. Car il s’agit bien ici d’une situation et non d’une installation. Pour la Triennale de Vendôme, ils ont imaginé, sous la forme d’un Happening filmé et sur un plateau de tournage à trucage, la réalisation publique d’une scène d’un film où se mélangent les formats et les personnages, figures, décors et actions issus de leurs mondes cinématographiques. 
Une sirène, Madonna, Luther, Lucas Cranach, un homme-machine de la Renaissance, des êtres métamorphoses : mi-humains, mi-animaux, un musicien magicien, une gymnaste filmeuse, un metteur en scène américain du cinéma des années 20, agiront, filmeront et seront filmés en live, avec des systèmes vidéos et une caméra 16 mm. 
La discothèque du cinéma fera exploser ces paillettes en musique, celluloïds, et numérique analogiques ! Cet acte inaugural terminé, ils ouvriront leur cinéma Appolo au public de la Triennale, par la projection d’une longue série de leurs films durant toute la durée de l’exposition, plus d’une cinquantaine de films à découvrir !

La vidéo-performance

Documents

La isla bonita

île des dialogues fictifs

Plateau de tournage & Environnement-performance

Une co-création artistique de La Galerie du Cartable, Marc Sausset, Richard Porteau, Benjamin Sebbagh, Etienne Tortosa, avec les étudiants de la classe préparatoire de l’Ecole municipale des beaux-arts de Châteauroux. Septembre 2018

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Un environnement-performance immersif

La Isla Bonita prend la forme d’une île accueillant des dialogues fictifs entre des artistes et personnalités, vivants ou décédés, célèbres ou inconnus. Elvis Presley, Marie-Madeleine, Joseph Beuys, Andy Warhol, Pier Paolo Pasolini, Madonna, Albrecht Dürer ou encore  Martin Luther sont rassemblés dans cette installation multimédia et jouent en boucle des gestes de leur manifeste artistique ou intellectuel. Un cabinet audiovisuel évoquant les restes d’une installation vidéo brutaliste du XXe siècle projette une sélection de vidéos du collectif, retraçant ainsi vingt-cinq ans de production d’art vidéo à travers des films, saynètes, screen tests, prototypes, maquettes de film, performances filmées, etc.

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La Galerie du Cartable, 2018. Vue panoramique de l’environnement, juste avant la performance d’habitation de l’île.

Détails et ambiances filmiques de L’île des dialogues fictifs

Plateau de tournage et environnement-performance : La Isla Bonita. Apparitions d’artistes et de personnalités, vivants ou morts, célèbres ou inconnus — parmi eux, le peintre Alain Doret, les cinéastes Alain Cavalier et Joseph Morder, ainsi que les doubles d’Elvis Presley, Marie-Madeleine, Joseph Beuys, Andy Warhol, Pier Paolo Pasolini, Madonna, Albrecht Dürer et Martin Luther — rejouant en boucle les gestes de leur manifeste artistique ou intellectuel, à la manière de gifs animés vivants.

Documents

Le set complet La Isla Bonita : le carton d’invitation et les affiches : photomontage de Rainier Lericolais, 2018