Panne de terre

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PANNE DE TERRE

L’attraction
la terre action

le Tr
la terre – action
la direction du transfert du b
la direction du transport du bois

l’histoire du bois qui bataille

PANNE DE TERRE
TAIRE UNE JAMBE DE BOIS DE TERRE. pas… capte

be
la jambe l’abois ba

aile de bois qui bataille escamails de
le chœur des âmes de bois

sous chaque,
morceau de pied avance une jambe de bois de terre
qui transpire pour parler en pied avec une jambe de bois

cent pieds avancent avec une jambe de bois

1995 DAVID LEGRAND

Poème Barjot

La prière de l'égocentrique

OU L’EXPÉRIENCE DE LA DUPLICATION

Depuis que je suis un dialogue,
une force en moi me hante,
il est une relique ignoble de moi dans ce que je suis.
Mais je rejette cette grâce par l’éducation —
ce n’est pas contrôlé,
je ne contrôle pas —
et pourtant il me force à retourner l’infini.
Qui est-ce ? Un extrême, je le pense.
La critique de l’empathie.
Celui qui parle entre moi, exactement,
planté là comme un poireau
sur le point d’être en somme
la découverte d’un sentiment incroyable en moi qui pense.

Une force en moi me hante.

Elle n’est pas miette,
elle n’est pas trace,
elle est un vestige.

Une force ignoble qui me fait entrer dans moi.
Je la rejette par éducation,
mais ne la contrôle pas.
Ne me contrôle pas.
Et pourtant elle me force à retourner l’infini.
Qui est-ce ?
Ma mémère, mon pépère ?
NON !

C’est contester profondément mon même,
pour renouveler mon être.
Un scandale social : lui !
Le sujet de la plénitude des moyens de vivre.

La force est la conscience du dédoublement.
Être planté là comme un poireau
au bord de l’étant,
et se débarrasser de la plénitude
pour faire partie des éléments.
Et ne plus avoir peur de vivre,
ne plus avoir peur du plein.

Joris Ivens sans le vent,
c’est comme ma maison sans mémère.

Adieu existence inouïe,
pour une mort.

Une force en moi me hante.

Il n’y a pas de brouillard.
Il n’assure pas le suivi.
Il est une relique.

Soyez un extrême en moi.
Un des points forts en moi me poursuit.

Il n’y a pas de brouillard.
Ne suivez pas.
Il a des restes.

Soyez sévère dans les données.

Une force en moi qui me hante.
Il n’y a pas de brouillard.
Il n’assure pas le suivi.
Il est une relique.

Base de l’armée dans ce que je suis.
Je le rejette à travers l’éducation
mais ne contrôle pas.
Je ne contrôle pas.
Et pourtant,
il me force à retourner l’infini.
Qui est-ce ?
Ma grand-mère ?
Mon grand-père ?
NON !

Soyez un extrême en moi.
Je pense que
le matin, après la nuit :
l’empathie critique : lui !
Soumis à la plénitude des moyens de vivre,
force est au courant de la duplication.

Une force en moi qui me hante
à rester là comme un poireau
sur le point
de se débarrasser de la plénitude.

Soyez un extrême en moi qui pense
à une partie des éléments.
Et ne pas avoir peur de vivre.
Cesser d’avoir peur de la plénitude.

Joris Ivens, sans le vent —
c’est comme ma mère,
sans grand-mère.

La découverte de l’existence inouïe.
En cas de décès,
comme cette prière barjot,
ne fait qu’ajouter
une excitation à chanter.

Juin 2012

Le vidéo-poème