Présentation de la galerie du cartable

Structure audiovisuelle portative pour piétons

Self-media art

C’est en 1990, au collège Marcel Duchamp de Châteauroux, école d’art expérimentale et de création collective, que Fabrice Cotinat, David Legrand et Henrique Martins-Duarte se rencontrent et commencent à travailler ensemble.

Mais c’est à partir de 1999 qu’ils décident de s’engager pleinement dans une œuvre commune en créant la galerie du cartable : structure audiovisuelle portative dans laquelle tour à tour réalisateur, metteur en scène, acteur et scénariste, ils investissent la création audiovisuelle par le biais du cartable vidéo – espace de projection et de création nomade – et pratiquent un cinéma d’invention dont l’originalité repose sur des dispositifs low-tech de prises de vue et des mises en scène contraintes par des architectures bricolées. Depuis, c’est sous cette signature qu’ils identifient leur travail et situent leurs productions entre la création de situations, d’interventions et la réalisation de films portatifs et performatifs.

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La Galerie du Cartable – L’Atelier du Figurant. Vues du plateau lors de l’exposition Pourquoi Travailler ? Avec Charlotte Le Cozannet et Hélène Boizeau pendant la performance « Henrique, fais des spaghett’, on va abolir l’emploi », Rurart, 2009

Art collaboratif Collectif vidéo

« Nous faisions déjà partie d’un groupe, d’une histoire, d’une famille d’artistes sans le savoir. Puis, en 1999, nous nous en sommes souvenus, et nous avons créé la galerie du cartable, un média libre affranchi des normes de diffusion habituelles, enfant des situationnistes, des existentialistes et des lettristes. Faire de l’art impliquait bien plus que faire des arts plastiques : pour nous, tout était création, notre existence aussi. Changer notre vie, c’était transformer les structures artistiques en lieux que nous aimerions.

Mais oui, comme nous aimons aujourd’hui notre vie artistique anarchique et sans règles, nous devons donc changer les structures artistiques afin qu’elles deviennent des lieux que nous aimerions. Nous devrions donc changer les structures artistiques afin qu’elles deviennent des lieux que nous aimerions. Nous devons donc changer les structures artistiques afin qu’elles deviennent le lieu, des lieux que nous aimerions, des lieux communs exclus du contrôle. »