Chansons post-barjes
Chansons Post-Barjes est née d’une série de performances nocturnes dans des squats artistiques des années 1990, où David Legrand, avec des instruments désaccordés, mêlait poésie brute et cris drolatiques, à mi-chemin entre punk et théâtre de l’absurde.
Ces chansons, improvisées devant des publics aussi hétéroclites qu’imprévisibles, capturaient l’essence d’une époque où le corps et la voix devenaient les instruments d’un art éphémère et transgressif.
Véritable laboratoire vocal et gestuel, ces performances oscillaient entre burlesque et tragédie, traçant un pont fragile entre le quotidien banal et une quête poétique de l’extrême, tout en revendiquant une esthétique résolument post-Barjes.
Une esthétique post-Barjes en chanson se définit par l’utilisation de structures sonores dissonantes et de textes parodiques, mêlant trivialité et profondeur poétique. Elle redéfinit les formes musicales et narratives classiques, s’inscrivant dans une dynamique critique où la parodie devient un outil de réflexion sur les conventions esthétiques et culturelles.